Gamer & Psy

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mardi, juin 12 2012

J'ai accepté une invitation à rejouer à WoW !

J'avais stoppé WoW à Cataclysm car la communauté ne me convenais plus, je m'étais dis que je n'y reviendrais plus.... jusqu'à ce que reçoive par mail un sort de rez de la part d'une de mes connaissances et le projet de la guilde Ordalie (CdO) m'intriguant j'ai accepté le rez.

J'avais la possibilité de migrer un de mes persos 85 mais l'idée de changer de race, aussi bien pour ma druidesse que pour ma prêtresse, était une idée qui me déplaisait. J'ai donc décidé de me créer un prêtre gobelin pour le fun. A peine connecté sur le serveur j'ai cherché à rentrer en contact avec au moins un membre de cette fameuse guilde, mon premier contact fut Ouriagan. Nous avons rapidement fait connaissance et j'ai reçu l'invitation à rejoindre la guilde, j'ai accepté. Peu de temps après j'ai reçu un pécule de départ de 100po de la part de mon rezeur pour m'aider à bien démarrer.

Mais voilà, je me retrouve tiraillé entre différentes communautés, celle dont je fait parti sur SWTOR, celle que j'aimerai bien découvrir sur TSW et celle d'Ordalie qui me semble intéressante mais qui m'amène à voir si en dehors de la réflexion sciences humaines et wow qui est quelque chose qui m'intrigue si je m'investis réellement ou pas dans cette communauté. Je connais mes attentes vis à vis d'un mmo, je recherche à faire du pve hl mais avec un groupe sympathique, là avec cette guilde ce serait de prime abord du pve mais de part la base posée via l'annonce de recrutement je ne m'attend pas à une réelle progression en guilde.

Comme je l'avais théorisé il y a quelque temps, ce qui fait rester ou pas un joueur dans une guilde c'est une balance entre l'ambiance (cohésion de groupe) et niveau de satisfaction vis à vis des objectifs persos du joueur. Niveau cohésion de groupe pour le moment je n'ais pas assez d'interactions avec les membres pour avoir un sentiment d'appartenance au groupe même si certains font de beaux efforts dans ce sens. Niveau satisfaction vis à vis de mes objectifs, bah n'ayant pour le moment pas le level pour grouper avec les autres membres et des créneaux de disponibilités compatibles pour le grouping intra-guilde... pas évident. Ceci dit la discussion que j'ai eu lors de mon arrivée m'a donné l'envie d'écrire sur mon expérience de joueur de wow et peut-être vais-je parler des autres mmo car c'est la dynamique des groupes qui m'intéresse sur les mmo et c'est intéressant de faire des comparaisons.

Donc voilà, je vais finir mon temps de jeu gratuit, tester TSW, écrire sur mon expérience de gamer et voir comment gérer mon attrait pour ses trois communautés :p

jeudi, juin 7 2012

Clivage du Moi et Dragonball.

Récemment lors de mes réflexions j'ai fait un lien entre Clivage du moi et Dragonball que je partage avec vous. Tout d'abord, lorsque nous parlons du Clivage du moi nous faisons référence à un mécanisme de défense qui se définit de la façon suivante : Action de séparation, de division du moi (clivage du moi), ou de l'objet (clivage de l'objet) sous l'influence angoissante d'une menace, de façon à faire coexister les deux parties ainsi séparées qui se méconnaissent sans formation de compromis possible. (1) Pour illustrer le concept afin de le rendre plus compréhensible dans le même ouvrage que celui duquel est tiré la définition nous avons un fait divers avec un homme en apparence ordinaire qui est allé se dénoncé à la police dans l'espoir de faire cesser ses cauchemards où il voyait des femmes, il fut arrêté sur le champ car il s'avéra qu'il était en effet l'auteur de plusieurs meurtres par strangulation depuis quelques mois mais lui à part dans ses rêves aucun souvenir de ses actes ! Cet exemple illustre bien le clivage du moi, en sommes, il y a deux personnes en une qui s'ignorent réciproquement : celle qui passe à l'acte, dans sa plus brutale réalisation pulsionnelle et celle qui, tenant compte de la réalité, vit "comme tout le monde" et qui, traquée en rêve par ses victimes, va se présenter aux instances policières. (2) Donc le concept de deux personnes en une qui s'ignorent royalement, en simplifiant et en y mettant un côté moraliste il s'agit donc d'une part d'une personne méchante et purement soumise à ses pulsions sans contrôle et d'autre part une personne gentille qui est totalement adaptée à la société.

Cette dichotomie de la personnalité on la retrouve aussi dans le manga Dragonball, peut-être y reviendrais-je plus tard car les fusions et divisions de personnage sont fréquentes. Concernant le Clivage du moi, pour le lien avec le manga, il s'agit de l'origine du Tout-puissant. En effet, pour ceux qui ont vu le manga, au départ il s'agissait d'un Namek qui voulait remplacer le Tout-puissant en place (3) mais pour se faire il devait se séparer de la part mauvaise en lui. Du coup notre Namek via une technique qu'il maitrise a réussi le tour de force de se séparer en deux entités distinctes : une qui donne un Namek incarnant toute la part de mal qui faisait parti de sa personne et une qui donne un Namek représentant la part gentille dénuée de toute méchanceté pouvant assumer le rôle de Tout-puissant et qui le devient dans la suite logique de l'histoire. Du coup le parallèle se fait aisément avec le clivage du moi, le Tout-puissant est la partie du Moi connectée et adaptée à la réalité et Satan petit-coeur la partie "pulsionnelle" du Moi.

Voilà, sur ce je vous dis à bientôt pour un autre billet !


(1) S. IONESCU, M.-M. JACQUET, C. LHOTE, "Les mécanismes de défense", Nathan université, Edition 2004, p.148.

(2) S. IONESCU, M.-M. JACQUET, C. LHOTE, "Les mécanismes de défense", Nathan université, Edition 2004, p.151.

(3) je n'ai pas revu le manga depuis des années, il ne faut pas hésiter à me corriger si jamais j'ai manqué de précision ^^

mardi, octobre 18 2011

Legend of the seeker, le cas des magiciens ou les stéréotypes liés à l'âge.

Hop je reviens sur cette série tv qui a défaut d'être une merveille a l'avantage de bien faire ressortir les stéréotypes. Du coup cette fois-ci je m'attaque à la représentation des magiciens. Tout d'abord vous remarquerez que, côté des gentils, tous les grands magiciens dans les livres et à la télé sont majoritairement des vieux.

1ère question : Pourquoi un puissant gentil magicien est-il forcément vieux ? En fait je pense qu'il y a la dedans l'idée courante de penser qu'il y a forcément corrélation entre l'âge et la sagesse, ici la sagesse est garante de gentillesse mais aussi d'énormément de connaissances. La magie étant souvent basée sur la connaissance de sortilèges et de différents écrits, plus on est âgé plus on est susceptible d'en avoir appris un maximum. Il s'agit donc de la corrélation que font communément les gens entre âge et sagesse, à laquelle on rajoute le concept lié à l'apprentissage en magie.

2ème question : Pourquoi on ne voit que des puissants vieux magiciens du côté des gentils ? En reprenant la conception de la sagesse et la corrélation avec l'âge, il est inconcevable qu'un jeune magicien puisse être puissant ou alors il lui faut emprunter la voie du mal pour acquérir plus rapidement du pouvoir (tiens on dirait du concept Star Wars avec la force et le côté obscur...). Ceci explique du coup pourquoi les méchants sont souvent bien plus jeunes.

3ème question : Pourquoi sont ils, en dehors d'un contrôle mental, toujours du côté des gentils ces puissants vieux magiciens ? Encore une fois une histoire de représentation de la sagesse, celle qui veut que la sagesse amène forcément à la bonté.

En fait au final avec ces vieux magiciens on aborde une image moralisatrice de la vieillesse, une belle image pour inspirer le respect de nos ainés.

jeudi, octobre 13 2011

Guerre de pouvoir fréquente entre psychiatres et psychologues, pourquoi ?

Il m'est arrivé de voir ce phénomène plusieurs fois mais je n'avais pas cherché les éléments de réponse à ma question car je partais du principe que les psychiatres étaient juste des gens en besoin de dominance. Mais au fil de mes lectures et j'espère que je pourrais encore affiner ma réflexion, il semble que ce soit plus complexe et lié à au moins deux autres facteurs, d'une part un facteur culture professionnelle et d'autre part un facteur stéréotype lié à l'âge.

Culture professionnelle : Historiquement, en 1970, le Conseil de l'ordre des médecins à déclaré que pour eux les psychologues sont des auxiliaires médicaux autorisés à administrer des tests que les médecins sont les seuls à interpréter, et qu'il leur est interdit de voir des malades, de faire des diagnostics et des psychothérapies. 1970 c'était il y a juste 41 ans donc la plupart des psychiatres "sur le marché" ont de fortes chances d'avoir été baignés dans le concept qui se dégage de cette déclaration. De plus en France ça ne fait que 25 ans que légalement les psychologues ont une existence, comparé aux médecins ça vient à peine de sortir !

Facteur stéréotype : âge proportionnel à maturité. Niveau études un psychiatre a mis deux fois plus de temps qu'un psychologue pour obtenir son titre. Pour deux bacheliers de 18 ans engageants respectivement en médecine et l'autre en fac de psycho, avec parcours exemplaires pour les deux, l'un sortira psychiatre vers 29 ans et l'autre psychologue vers 23 ans. Le préjugé et stéréotype lié à l'âge ne joue donc pas en faveur des psychologues car comparé à un psychiatre il sera jugé moins mâture. Ce qui peut donc renforcer le sentiment de dominance côté psychiatre.

mercredi, octobre 12 2011

Théorie du changement et de la constance de nos comportements : le concept de la balance avantages / inconvénients.

Pour moi nous ne maintenons des comportements que parce que les avantages que nous en tirons sont supérieurs aux inconvénients. Donc dans cette conception changer reviens à un besoin qui est le résultat de cette balance qui penche en faveur des inconvénients.

La nature des avantages et inconvénients est soit d'ordre consciente soit inconsciente. Les avantages sont des freins au changement. Pour changer il faut donc réfléchir sur la composition de chaque côté de la balance et que la balance penche en faveur des inconvénients.

Il faut faire attention à ne pas généraliser ou vouloir quantifier/mesurer les avantages et inconvénients car ils sont pour moi variables d'un individu à l'autre, il s'agit en fait pour la personne voulant changer de quantifier/mesurer par rapport à ses propres valeurs sans se comparer aux autres.

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