Gamer & Psy

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Absurdités du quotidien

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lundi, septembre 19 2011

Absurdité de la conception du mot régime dans notre société

Chaque année c'est pareil, on entend parler poids et régime. L'économie en profite via les méthodes pour perdre du poids toujours plus créative mais à cette idée de marché du régime je ressens comme un malaise car j'ai l'impression que les consommateurs sont pris pour des abrutis par le marketing.

Le problème pour moi réside dans la définition du mot régime ou plus précisément ce qu'il veut dire couramment et ce qu'il devrait dire réellement. Pour n'importe quel passant dans la rue, je suis persuadé qu'on obtiendrait comme définition majoritaire pour le mot régime : "suivre une certaine alimentation pour perdre du poids et basta" et non "façon dont on se nourri".

Du coup avec le concept majoritaire les gens suivent un régime amaigrissant, dans le meilleur cas perde le poids escompté mais ensuite sont victime de l'effet yo-yo car bien souvent ils reprennent leur habitudes alimentaires les ayant amenés à faire ce fameux régime amincissant...et après ils se plaignent que telle ou telle méthode ne marche pas.

Pour moi il s'agit d'une normalisation de la définition du mot régime par notre société de consommation, sans cesse renforcée par les publicités, qui est à l'origine de cette erreur presque fondamentale.

Certains médecins pointent cette erreur de définition en ayant le discours qu'il faut réapprendre à manger, qu'il faut penser à l'après régime mais ils ne feront pas le poids face à notre société de consommation car les gens ne retiendront de leur expertise que la partie perte de poids...

Comment, dans ces conditions crées par la société de consommation, être efficace dans la prise en charge des personnes ayant des problèmes avec leur poids ?

mercredi, juillet 6 2011

Le paradoxe temporel nouvel an et les autres jours...

Aujourd'hui pour lancer le sujet des absurdités du quotidien je vais commencer avec l'expression de l'heure et donc de la notion du temps. Tout le monde sera d'accord pour dire qu'une journée dure 24 heures, ce qui se traduit par J1 commence à 0heure 0minute et 1 seconde et se termine à 23heures 59minutes et 59 secondes ( minuit étant un instant "entre-deux" qui ne dure qu'une durée insignifiante ). Fort de ce pré-requis vous pourrez constatez autour de vous que cela n'est pas si évident pour la majorité d'entre nous ! En effet la majorité des gens lorsqu'il est 1 heure du matin se situent encore au niveau temporel à la veille, si bien qu'à une heure du matin ils vous parleront de "demain" pour évoquer le tout à l'heure dans la journée. Lorsque j'ai eu le malheur de leur faire remarquer le problème d'appréciation de cette situation temporelle j'ai eu droit à des "oui mais toi t'es trop carré !" ou alors " du moment que j'ai pas dormi je suis encore la veille", bref des justifications qui s'effondrent face à cet unique argument : Lorsqu'il est minuit passé le 31 décembre tout le monde s'accorde pour dire "Bonne année ! on est le 1er janvier !" mais le reste de l'année ces mêmes personnes ( la grande majorité de la population ) sont celles qui à minuit passé vous parlent de la veille comme si ils y étaient encore !

Mon explication : Il s'agit d'un biais de complaisance. Le fait d'avoir passé minuit signifie que la nuit va être courte, afin de minimiser l'importance du manque de sommeil en prévision se dire qu'on va se réveiller le lendemain donne l'illusion de faire une nuit complète, ainsi se serait une sorte de défense contre la pensée "zut la nuit va être courte !"